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L'histoire de Pernes lez Boulogne 

   Le village de Pernes, fut d'abord et au commencement de l'histoire, habité par les romains, ainsi qu'en témoignent un trésor de médailles de bronze la plupart du haut empire et des débris de poterie retrouvés jadis dans les environs.

 

   Au 3ème siècle, Saint Victrice et Saint Fuscien vinrent au pays des Marins prêcher le Christianisme notamment Saint Victrice, évêque de Rouen qui atteignit la région par la mer mais qui rencontra beaucoup de difficultés dans sa mission. Il se heurta aux "barbares étrangers" et aux "brigands indigènes" pour les convaincre. C'est ainsi qu'un de leurs diacre Saint Maxime évangélisera la région est particulièrement Pernes qui possède une relique du véritable Saint et à laquelle elle dut sa renommée.

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   Un vieux parchemin de la bibliothèque municipale de Boulogne-sur-Mer relevait le nom des usagers de la forêt de Boulogne requis par le maître des baux et forêts de Picardie parlant en ces termes de Pernes. "L'usage d'envoyer paître les bestiaux dans la forêt donner lieu à des redevances parfois bizarre ainsi Robert de Senlecques avaient en 1519 le privilège d'envoyer en la forêt deux vaches , deux veau et deux juments suivant un bail ancien à condition d'entretenir le cheptel du village de Pernes (compte des baillages pour 1519 - 1541). À cette époque les quelques maisons du baillage de Pernes se grouper pour constituer à quelques limites près l'actuel village.

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   La reprise de Calais en 1558 avait atténuer le rôle du boulonnais en matière de frontières. À cette époque celui-ci jouissait d'énormes privilèges qui apparurent comme anachronique. Ainsi pour les besoins financiers de l'État les grands commissaires et serviteurs de l'État vont déclencher une offensive pour supprimer les exemptions fiscales dont jouissent les habitants. Il va se produire un soulèvement populaire c'est la guerre de Lustucru qui éclate en 1662. Cette guerre concerne plus le monde des campagnes que le monde urbain. Le gouvernement central n'admettait pas que le Boulonnais ne soit "ni pays d'élection ni pays d'état" qu'il possédât beaucoup de privilèges et d'exemptions ainsi en 1661 le gouvernement astreignit les communes rurales du boulonnais à payer 30 000 livres pour le quartier hivernal des troupes. Cette décision mis le feu aux poudres. En janvier 1662 le roi donne l'ordre de recouvrer l'impôt sans succès du fait de l'inertie volontaire du sénéchal François Patras de Campaigno. Le 24 juin Louis XIV ordonne à 210 cavaliers d'entrer dans le boulonnais pour consommer l'impôt non perçu. Ils sont chassés par les habitants des villages environnants et Pernes ne fût pas exempte de cette révolution puisque 2000 hommes se regrouper à Huplandre pour les chasser. 

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   Notre village dans les années 1700 était bien plus étendue qu'il ne l'est actuellement. Le 14 décembre 1728, le bureau du clergé arrête la collecte des revenus des cures environnantes compte tenu de l'éloignement. Il reconnait que le prêtre desservant la cure de Pernes en Boulonnais trop étendue, nécessite l'octroi d'un cheval affecté à son service plus un accord cheval lors de la récolte pour la perception des dimes.

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   En 1778, LOUIS XVI concédait à Monsieur DELPORTE de BEDOUÂTRE une partie du domaine à condition de défricher une partie de la forêt qui bordait le village et d'entretenir dans le « Fonds de Pernes » un troupeau de bêtes à laine de race anglaise. A cet endroit la forêt était très giboveuse et un chroniqueur du Boulonnais disait qu'elle possédait les cerfs les plus puissants il évoquait qu'en 1683 qu'un de ces animaux avait été attrapé en forêt de Crécy par le Duc d'Angoulème, duc de PONTHIEU, en avait fait deux fois le tour, passa l'Authie on constata que l'animal était marqué et provenait de la réserve de Pernes.

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